ailes d'alpina
Voilà les gabarits (et oui je travaille à l'ancienne), profil HS 1.7/9
Traçage des panneaux, les cordes sont 240 - 220 -140 - 50
Ailes d'Alpina sauce Bély :envergure 4.50, surface 83.80 dm², 27 d'allongement
Découpage des tronçons
Alignement des tronçons
Montage de la scie à découper
La scie est automatisée par le balancier
Il y a juste à regarder !
Collage des noyaux entre eux
Les noyaux sont tracés pour le positionnement des ailerons, servos et longerons
A l'aide du PVC, je découpe les tissus de verre

Le tissu employé pour les ailes est du taffetas en 110 grs, qui a la particularité de ne pas trop se déformer.

La 1 ère couche est dans le sens des ailes, la 2 ème à 23° de la première et la 3 ème est à 23° mais en sens inverse de la seconde et qui s'arrête en biais juste après le dernier servo.

Il y a des renforts en forme de triangle de l'emplanture jusqu'à la fin du longeron.

Les PVC sont peints à la polyuréthanne

Les tissus sont enroulés, prêts à être posés
Le poids des tissus pour une demie aile est de 365 grs
Par "fainéantise" j'utilise de l'acool polyvinylique comme démoulant
Ponçage ( à l'aide d'une règle) de l'endroit où sera déposé le carbone (continuité du longeron)
Il siffit d'enlever 1 mm (en fonction du carbone que l'on met), sinon celà déformerait le profil
Préparation au coffrage de l'extrados
C'est parti pour le carbone qui va réceptionner le longeron
Une fois le carbone déposé, il faut lisser avec du micro ballon pour combler
Les couches de tissus sont déposées sur le PVC préalablement peint
le noyau coffré extrados est mis dans le sac avec la contre dépouille intrados
Le sac étant un tube et qui est fermé définitivement d'un coté, il suffit de rouler et scotcher l'autre extrémité
Dépose du PVC sur le noyau avec les copains
Avant de mettre le vide , je remonte les saumons de 2,5 ° pour augmenter la tenue en virage
Petite scie avec différentes "pannes" pour creuser l'emplacement des longerons, passage des fils

Quand je fabrique un fuselage ou des ailes, je préviens les membres de mon club pour qu'ils viennent , il est toujours mieux de voir faire pour apprendre. Arrivée à ce stade de la fabrication qui est étalée sur 1 mois, il y a une attente d'environ 15 jours minimun si l'on ne veut pas voir apparaitre les trames du tissu. En fonction des résines époxy utilisées et de la température dans l'étuve (se référer auprès du constructeur) le temps de polymérisation complète est différent. En principe je compte 1 mois (avec 2 jours en étuve à 45 °) avant d'enlever les PVC.

La peinture que j'ai l'habitude d'employer qui vient de chez "Sansac" est de la couleur de base ref : :T 450000 de marque "autocolor", le durcisseur de la même marque ref : P210-760 / E 0.5 et le diluant ref : P850 - 1492 / E 1, elle est chère mais le résultat est vraiment sans problème. Dès que vous avez peint et quelle est "amoureuse" on peut passer la résine époxy tout de suite, si bien que les deux produits adhèrent parfaitement sans problème.

Depuis plus de 10 ans que j'utilise ce procédé, je n'ai jamais eu de problème, sur certain planeur (Pygargue) qui fête ses 14 ans et ses 1400 heures de vol, la peinture est encore très bien, il suffit de passer tous les 2 ans un rénovateur sans silicone (néo clean) et c'est reparti pour deux années ! C'est beaucoup mieux que le gel coât qui passe au soleil et qui est plus lourd.

Ces petits "appareils" que j'invente me simplifie la vie, celui-çi s'appele le degrémètre voir la description dans les News. pour insérer les longerons
supression du polystyrène avec la petite scie, bien pratique cet outil là
Idem pour les nervures d'emplanture et le bord d'attaque
Essai à blanc des longerons munis des tubes de réception de la clé
Le longeron est incéré avec de la résine gélifiée et du micro ballon
A l'aide d'une grosse seringue, je remplis le B A avec de la résine gélifiée + de la fibre broyée et très peu de micro ballon
Les saumons relevés obligent à faire une cale pour coffrer l'intrados
Allez on recommence à coffrer
Pose des renforts

Et bien voilà, nous sommes aux termes de la construction, j'espère que toutes ces photos et ces explications auront remplacé vos inqiétudes à ce sujet.

Il est certain que de le voir faire comme je le disais plus haut, est certainement le plus démonstratif, les membres de mon club ont beaucoup de chance; car beaucoups de modélistes qui s'avent mouler, ne veulent pas montrer leurs façon de faire.

Celà est bien dommage, car le fait de faire voir comment on pratique ne leur enlève rien, bien au contraire !

Encore un peu de patience (le moteur du vélivole) le résultat est en dessous !

Et bien voilà, elles sont brut de démoulage, il reste encore pas mal à faire, malgrè le tissus d'arrachage, les articulations des ailerons et volets sont à assouplir. Il faut également ferner les bords de fuite de l'aile en forme concave et faire les becs des ailerons et des volets; installer les fils et les servos. Les adapter au fuselage, mettre en place les pions de centrage, les centrer statiquement ( voir dans les news) et enfin les décorer.

Le 15 juin 2006, et bien ça y est ! il est terminé, il est beau, voici quelques photos prisent dans le jardin ce matin à 6h30 ( et oui il me reste de vieille habitude) avant le premier envol.

Finalement je l'ai électrifié avec un" vieux" Ultra 1800x3 réducté 5/1, hélice 16 x 10, 16 éléments en 4/5 NICD, poids supplémentaire de tout cet ensemble 1500 grs, plus les 4885 grs pour le planeur entier ce qui nous fait 6385 grs.

Compte tenu de ces 83,80 dm², cela fait 76,19 grs/dm² pour un allongement de 27,69, finalement il est très bien car quand on n'a de l'allongement il faut du poids pour voler plus vite.

On distingue bien l'allongement, envergure 4.50 m
Pris sous toutes les coutures !
Il n'est pas "peu fier" le Domi !
Pour le voir voler, une seule solution, venir en Auvergne !
A suivre !

Donc il a pris son premier envol à Pardines par un vent de Nord de 5 à 10 kms/h vers 16 h 00, les conditions (petites) m'on permit de faire les derniers réglages. Au décollage 6.300 kgrs ça commence à faire, Olivier présent me l'a lancé, aussitôt j'ai mis les volets en positif et l'ALPIDO sait retrouver dans son élément, 300 m plus loin j'ai rencontré un thermique et là que du bonheur à l'état pur, il enroule comme le nimbus, certes à une vitesse plus élevée qu'un planeur normal. L'avantage d'avoir de l'allongement est qu'il faut voler un peu plus vite, donc parcourir plus de chemin, donc plus de chance de rencontrer un thermique.

Cet ALPIDO est une merveille, un petit monstre de puissance, je vais me régaler avec cette machine.

 

02 septembre 2007 : Il vient de lui arriver un "malheur" en fait un gros caillou à traverser la piste d'atterrissage au moment même ou il se présentait ! Résultat le fuselage en trois morceaux !

De retour à la maison, je me suis dis : Pourquoi ne pas le rallonger au niveau de la poutre arrière, car le bras de levier me parait un peut court !

Et bien c'est ce que j'ai fais, après 3 jours d'atelier, le fuseau se retrouve avec 20 cm de plus en bras de levier arrière.

Le fuseau solidement fixé sur un gros manche à balai, rallongé d'un bout de 25 cm de fuseau de "Galène" sectionné sur sa longueur pour rattraper la forme ovoïde du fuseau de l'alpina.

Le morceau chevauche le fuseau et s'emboite de 2,5 cm de chaque coté, le tout serré avec des "serflex", ensuite il ne "reste plus qu'a résiné" !

ALPIDO

ALPI pour Alpina

DO pour Dominique

Voici la suite de cette merveilleuse aventure qu'est la création d'une machine.

 

Bien dérouler les tissus en prenant soin
Mise en place du coffrage intrados
Allez on ferme le dernier sac !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la photo de gauche on voit bien la CAP posée sur le fuseau pour vérifier si le plan fixe de la dérive est bien en place par rapport au reste.

Entre celle de gauche et celle de droite, il sait passer deux jours, reste la peinture et c'est fini !

Le fuseau maintenant mesure du nez au bout de la dérive 192 cm, ce qui lui donne un bras de levier très confortable puisqu'il dépasse les 4 cordes moyennes.

Je n'envisage pas de diminuer le stab pour le moment, je vais attendre les premiers essais.

Curieuse aventure que celle-ci, je me retrouve avec un planeur de 4.50 m d'envergure, un fuseau qui ressemble de loin a un Alpina, mais qui n'a plus rien d'un 4001 mais plutôt d'un 5001 !

Il me tarde d'essayer cette "bête" qui finalement à de la gueule.

Et bien il à volé, 4jours après, ce n'est plus le même, il est très agréable, très docile, je vais même laisser le stab comme il est. Maintenant c'est un vrai régal de piloter cette "machine".

Comme vous pouvez le constater, il s'appelle XL e, le bras de levier arrière ne "jure" pas du tout.

La voltige est très coulée avec ce planeur, les thermiques sont un vrai régal à enrouler, le profil y est pour beaucoup car muni de volets, de plus comme tenu de son poids 5800 grs pour 83.80 dm², il "voyage" très bien et parcourt beaucoup de distance, donc plus de chance de trouver la pompe.

Cela fait déjà 3 heures que je vole avec sur différentes pentes et je me régale, je vais changer la motorisation ainsi que l'accu, comme ceci je gagne 500 grs; Merci Marcel Garonnat

Quelle aventure cet ALPIDO XL e ! Que de joie en perspective !