inventions

Le petit pinceau est réalisé avec un tube en laiton (diamètre à l'appréciation de chacun), les poils sont "récupérés" sur un pinceau beaucoup plus grand et incérés dans le tube de laiton.

Il suffit de resserer ce tube, lorsque la résine est prise, rouvrir le tube et recommencer l'opération.

Economie substantiel mais l'avantage est de ne pas touché à la résine.

Les Inventions

- Le Degrémètre -

Est une invention ( même le mot) qui aide bien lors de collage du tube de réception de la clé.

Fabriqué sur un support de 1.20m X 0.40 m avec une règle en alu de 1 mètre coupée en son milieu, ne pas oublier d'arrondir les bouts du centre. Sur un carton blanc tracer les lignes qui serviront de référence : 1 degré est égal à 18 mm au bout d'un mètre soit 9 mm sur 0.50m, les demis degrès ( 4.5 mm) et recouvrir d'un PVC.

Cette règle est articulée en son centre par deux vis et 2 autres vis maintiennent le réglage, 2 trous par demie règle, 1 pour les degrès et l'autre pour les demies.

Quand on mets les longerons sur le dessus des demies règles on obtient un dièdre à l'intrados et quand on les mets en dessous, un dièdre à l'extrados ( c'est une affaire de choix, ou de planeur).

Il suffit ensuite de coller le tube de réception de clé afin qu'il ne déborde pas des longerons avec de l'époxy rapide, dès que la colle est prise de couper le tube au centre et l'on obtient des longerons munis de leur tube avec le dièdre qui va bien.

Avant le montage dans les ailes, il faut diminuer le longeron sur la hauteur de 1 mm de chaque coté sur la longueur du tube, ensuite remplir les cotés du tube avec de la résine gélifié et du micro ballon, ligaturer le tube avec du carbonne et résiner le tout.

- Le crayon chauffant - une deuxième invention bien pratique qui rend bien service.

Il est montéà partir d'un tube PVC de 20 mm de diamètre et de 140 mm de longueur, en plus d'un interrupteur ( mini 10 ampères) de 2 dominos, de 4 mètres de fil et de 2 fiches banane.

A l'intérieur du tube PVC il y a un rondin de bois de la même longueur qui coince les fils et maintient l'inter. Il est décalé de 15 mm ( pour l'inter) et également pour maintenir les deux morceaux de plaque de circuit imprimé de 10 X 5 mm. Ces deux petites plaques sont fixées a l'aide d'une vis sur le rondin diminué à cet endroit.

les dominos dépourvus de leurs protections sont soudés sur la plaque, d'un coté arrive le fil qui est soudé et de l'autre la vis sert à maintenir les pannes, je pense que les photos finissent d'expliquer.

Il sert à beaucoup de chose : enlever le polystyrène pour les longerons, pour passer les fils, découper le bord d'attaque, les saumons .....etc . Mes BA tout commes les nervures d'emplanture et les saumons sont en résine gélifié + fire broyée et très peu de micro ballon (à chacun ses goûts !).

Les pannes pour des raisons de solidité lors de la chauffe sont en CAP de 10 ou 15/10, par contre le défault est qu'il faut plus d'ampères pour les chauffées ( juste avant le rosé), pour s'en servir il est conseillé de mettre une règle si l'on veut que cela soit droit !

- Equilibreur statique -

Tout simple à faire qui sert à trouver le "centrage statique" d'une aile ,ce centrage doit-être situé au même endroit sur chaque demie aile afin d'avoir un planeur qui n'ai pas plus d'inertie dans les virages d'un coté que de l'autre.

L'idéal en partant de l'emplanture serait qu'il soit au maximun à 35 % de l'envergure de la demie aile, si toute fois l'un est plus éloigné que l'autre, il suffit de mettre du plomb à l'emplanture sur celui qui est le plus éloigné.

Il est conseillé de le faire une fois les ailes terminées, la différence de poids total d'une aile à l'autre n'a que très peu d' importance, par contre si ce centrage "statique" n'est pas au même endroit, lors du vol celà se ressent d'avantage.

Ne pas confondre "centrage statique" et "centrage" tout court !

- Incidencemètre -

Maintenant très connu par tous, ceux çi sont de fabrication personnelle, et servent à mesurer le calage d'une aile ou autre et surtout à mesurer la différence qu'il y a entre le calage d'une aile par rapport au stabilo.

Celle de gauche est réalisée avec une tige (baguette d'alu)de 60 cm et deux pièces en plastique, l'équerre est fixée sur une pièce qui mesure 30 cm de haut, pour la vérification un fil très fin avec un plomb. deux angles sont fixés sur les pièces coulissantes et pour plus de précision l'une d'elle a une petite pointe rétractable.

Celle de droite dîtes de "voyage" est plus petite et très simple; un tube alu de 20 cm sur lesquel coulissent deux petits bouts de tubes munis de patte en forme de > de manière a bien se positionner sur le stab ou autre ! pour que celà tienne bien, il y a un élastique.

L'équerre n'est que de 12 cm avec un petit fil à plomb. Avec ses 2 incidencemètres ont peut controler la différence qu'il y a entre les ailes et le stab.

Petit appareil simple également à réaliser, l'avant comporte une partie en forme de < pour se tenir au BA le "noir" est du plomb pour pouvoir le former au profil, la tige en carbone et l'équerre en carton.

Pour règler il faut en faire deux, celà permet d'avoir les mêmes débattements sur les ailerons, volets.......etc.

Petit objet très simple et surtout bien pratique lorsque l'on a les gants pour la stratification, la résine a le temps de s'égoutter tranquillement, le rouleau toujours "embousé" de résine ne touche à rien. Le bac de 20 x 15 cm sert à étaler la résine en diminuant la vitesse de polymérisation.
A peu près la même chose avec des petits pots (de bébé) pour les mélanges différents.
- Le centrage variable en vol -

J'ai conçu ce centrage variable en vol en 1992 pour affiner le pilotage de mes planeurs F3I. A cette époque on en discutait beaucoup pendant les concours et je me suis "penché" sur cette réalisation.

Qu'est-ce que celà apporte ? Et bien plus que l'on pense avant de l'avoir installé, en effet pendant le remorquage on se centre un maximun avant pour que la montée soit plus "cool" et sans risque, en vitesse on ce centre un maximun arrière et en durée pour se déplacer de bulle en bulle il vaut mieux être arrière pour accélérer et ne perdre qu'un minimun de temps.

Depuis je ne fais plus de "compèt" mais ce système me rend encore bien des services, pour ne pas perdre de temps entre deux pompes, à l'intérieur des thermiques, les remontées du trou ...etc.

Le petit croquis explique le fonctionnement, il y a plusieurs possibilités pour le servos : le servo treuil, le servo avec un "potard" multi tours, enfin comme le mien qui est en fait sont deux servos. Le premier servo est dépourvu du pignon de sortie, de son électronique et du potard (vieux servo récupéré, on est en Auvergne !), ce servo est solidarisé avec un engrenage rajouté (a la place de celui qui supporte le guignol) au deuxième servo qui est monté à l'envers et qui remplace le moteur. Le potard de ce 2 ème servo est placé dans le premier et comme ceci on obtient 12 tours au double guignol.

La masse de plomb (110 grs) cylindrique est reliée avec un fil de kévlar, elle se déplace dans un tube (42 cms) fermé aux extrémités par des poulies. A celà vient se rajouter un tendeur, les photos suivantes vous permettent de bien comprendre le système; et si celà n'est pas suffisant, venez le voir en Auvergne.

- Le régleur -
- L'égoutteur étaleur ! -
- L'empoteur ! -

 

Le guignol est composé de deux disques superposés, le fil de kévlar s'enroule autour des axes.
Avec ce centrage variable, le centre de gravité bouge de 5mm sur une corde moyenne de 200 mm.

Sur la photo de gauche on aperçoit le tendeur nécessaire au bon fonctionnement (réalisé en cap de 15/10)

Sur celle de droite le plomb fixé par le fil de kévlar, les "lumières" servent à régler le milieu et les extrémités.

Le servo que l'on aperçoit est pour le frein à disque.

Sur ces 2 photos on voie bien les poulies en bout de tube ainsi que le 1er servo, le 2 ème étant en dessous du tube.