ventus 2 cx

Ventus 2 CX

BRIEFING 


Ventus 2 AX / 2 CX – version 15 m ou 18 m
PRIX TTC INDICATIF:   en  5 m  1900 € /  6 m  2050 €
Estampillé : H F Model/Faltusmodel - Distribué en France par AIRTECH


CARACTERISTIQUES


Envergure  5000 mm / 6000 mm
Longueur 2400 mm
Cordes : 280/245/200/150/95
Profil : HQ 3/15 – 3/10
Surface : 105 dm² en 5 m / 125 dm² en 6 m
Masse : 10000 g en 5 m / 11000 en 6 m
Charge alaire : 95.23 g/dm² en 5 m - 88 g/dm² en 6 m
Dièdre : 4°5 1er tronçon, 3° 2ème tronçon, 5° dernier tronçon et 100° aux ailettes
Allongement : 23,3 pour le 5 m et 29,5 pour le 6 m
Echelle : 1/3

EQUIPEMENTS


Servos : 11 DES 587 BB MG Graupner (8 dans les ailes, profondeur, dérive, crochet)
                  1 HS 75 BB Hitec (train rentrant)
Accus : 2 lipo 2 S en  3300 mA
Interrupteur régulateur  d’accus : 1 DPSI  Emcotec micro Dual batterie, réglé sur 5.9 v
Récepteur : RX 16 DR pro  M-Link 2.4 GHz, avec sondes, GPS, variomètre, accus


REGLAGES


Centrage : 108 mm du BA à l’emplanture
Vé longitudinal : 1°3

Pour le vol, j'aurais pu rajouter les vitesses de vol, mais à cette époque (fin 2011) je ne possédais pas encore les sensors MPX qui vont bien pour cette vérification.

En vol normal : De 50 à 52 km/h de moyenne (vent de travers et en pente)
Plein volets positifs : De 42 à 44 km/h de moyenne (même conditions)
Plein volets négatif : De 62 à 65 km/h de moyenne (même conditions)
L’atterrissage bien négocié de 32 à 35 km/h avec une pente de 15 à 20°.

Pour les possesseurs de radios avec annonce vocale juste avant le décrochage qui se situe vers 39 km (avec le Vé indiqué), d'autres essais ont été fait en vitesse max, 212 km/h pour le mien, j'en ai vu un avec pylône interne (donc plus lourd de 1kg) à 263 km/h.

Toujours avec les sensors, ont s'aperçoit de beaucoup de chose, les distances du planeur par rapport au pilote, qui peuvent dépasser les 1000 m (attention quand même) comme tenue de sa taille, des altitudes également importante qu'il peut réaliser dans de bonne conditions, tout ceci peut-être limité avec les annonces ou alarmes respectives.

De plus c'est un planeur qui "rassure" tout de suite dû a sa grande facilité de pilotage, le triple dièdre y est pour quelque chose, mais attention cela reste une grande machine certes pas lourd en fonction de sa surface, mais 11 kg ne se posent pas comme un F3J.

Faites vous plaisir avec ce magnifique planeur qui reste d'un rapport qualité prix très très intéressant.

Dominique

 

Débattements *


Ailerons - Ailerons : +4/-8 mm                
Volets centraux : +6/-6 mm      
Volets d’emplanture : +8/-4 mm 

 Volets -  ailerons : + 2/ - 2 mm
Volets centraux : +3/-2 mm
Volets d’emplanture : +4/-2 mm

Stabilisateur -  profondeur : +8 / - 8mm
Accompagnement des volets : + de 1 à 2 / - 1 mm
Accompagnement des AF : + de 1 à 3 mm


Dérive : 18 mm de part et d’autre


Aérofreins – à sortir en 2 ème partie du manche d’AF
 Dès le début du manche les volets  d’emplanture  uniquement : + (entre 3 et 12 mm en fonction du vent)  

(*  « + » vers le bas et « - »  vers le haut)           

DEBRIEFING


Bien vu
- Qualité du kit tout-plastique
- Solidité des ailes
- Très bon rapport qualité/prix
- Excellent voilier
- Ne passe pas inaperçu
- Facile à piloter pour cette envergure
- Facile à transporter
- Maquette bien agencée


Planeur d’exception tout fibre en 5 ou 6 mètres. Le VENTUS 2 AX et 2 CX

2 AX en 5 m
2 CX en 6 m

Tout nouveau sur le site d’Airtech,  Scale line est  une belle gamme de 9 modèles  venant des pays de l’Est dont le Ventus 2 CX fait parti et qui est le plus grand. Maquette au tiers du célèbre planeur best-seller de la Schemp-Hirth en version 15 m (2 AX) et en 18 m version (2 CX), il est agencé d’origine  avec train rentant installé et amorti, trappes articulées, aérofreins montés et fonctionnel, roulettes arrière et sous les ailes, intérieur agencé, compteurs, siège, ceintures, verrière articulé et verrouillé comme sur le grandeur. C’est la  grande plume à avoir absolument dans sa panoplie pour beaucoup de raisons, car en plus de ces qualités voilière excellentes non négligeables, il est magnifique, très solide, c’est une grande plume qui en impose sur un terrain.

Suite à un « suicide » de mon pygargue  après 20 années de bons et loyaux service et surtout 2000 heures de vol, je décidai de le remplacer par une  grande plume qui est de la « gueule ». Etant adepte de beau planeur, une maquette   me conviendrait parfaitement, de plus à la retraite c’est le moment de se faire plaisir avec un modèle  tout fait et tout « plastique » comme on dit vulgairement, le tout fibre étant plus approprié. J’avais déjà remarqué qu’Airtech avait sorti une série Scale line, mais le Ventus n’y apparaissait pas encore, un petit coup de fil à Olivier Fink qui me confirme l’arrivée prochaine de cette superbe maquette  en 5 m et 6 m d’envergure.
Donc la décision fût prise pour la commande et après un peu d’attente, j’apprends que le planeur vient d’arrivé, un rapide coup de fil pour le rendez vous  et me voila parti en voiture avec les barre de toit surmontées d’une caisse de grande dimension, direction  Seyssin.  Quatre heures plus tard  j’arrive devant la porte, accueilli par Olivier qui venait de rentrer la veille avec plusieurs  cartons comportant de magnifique kit tout composite.

Dans l’entrée se trouvait 2 « Énormes » carton de 210 X 47 X 32 cm ou se trouvaient  les Ventus 2 CX, nous priment le premier  pour déballer la bête car c’était les premiers qu’il recevait et désirait tout comme moi voir ce modèle. C’est avec une certaine jouissance qu’on sortit les éléments que constitue ce planeur, en tout premier les deux tronçons centraux  bien emballés dans du plastique à bulle de bonne épaisseur ( photo N° 4)  et posé sur un « étage » constitué en carton de bonne qualité à l’intérieur  de ce dernier. Une échancrure généreuse sur un bout laisse apparaitre le haut de la partie fixe de la dérive. ( photos N° 1/2/3)

photo N° 18

 

 

 

photo N° 4
photo N° 19
photo N° 1
photo N° 2
photo N° 3
Le déballage continu, on enlève l’étage du carton et en dessous se trouve les deux rallonges pour la version 6 m (photo N° 18) avec les roues d’aile très bien intégrées (photo N° 19)  toujours entouré  avec le même plastique  à bulle, ensuite sur un côté le stabilisateur bien protégé identiquement, des sachets d’accastillage ( photo N° 5) comprenant la roue arrière, les guignols, les clés d’ailes des rallonges, les ailettes  de la version 6 m, les capots de servos d’aile, chapes plastique de très bonne qualité avec un axe en laiton, visserie, etc. Feuille de transfert ( photo N° 6) pour la finition maquette. Le fuselage qui rempli toute la longueur du carton puisqu’a lui seul il mesure 2050 mm et enfin la dérive ( photo N° 7). Tous les éléments tout plastique sont  d’une très bonne brillance avec des plans de joint suffisamment discret, les articulations sont faites avec du tissus d’arasage également discrètes  et déjà très fonctionnel, les aérofreins sont montés d’origine. Le fuselage déballé on se rend bien compte que le travail y est très avancé car la verrière magnifique avec la petite fenêtre coulissante est déjà collée sur le support et articulée, l’intérieur est agencé ( photo N° 8) avec compteurs et siège, manches divers et ceintures, il ne reste plus qu’à  y mettre un pilote et la radio !
photo N° 5
photo N° 6
photo N° 7

On sait « amusés » a le monter à blanc pour voir, ( photo N° 9) la jonction ailes karmans est super bien faite, la jonction premier tronçon et rallonge est impeccable avec son verrouillage style Multiplex( photo N° 10) , les ailettes se montent facilement et se verrouillent avec une simple vis( photo N° 11) , la solidité est impressionnante et rassurante, les ailes plient à peine sous la pression au niveau du servo du volet intermédiaire, en fait en regardant de plus prêt au niveau de la trappe identique aux servos  d’AF et de volet d’emplanture, on aperçoit la Carbonne du BA jusqu’au  longeron. Remarque importante, le dièdre primaire est obtenu  avec les deux longerons qui traversent le fuselage et se reprennent  au niveau de l’autre demie aile, ensuite verrouillés au centre du fuselage par une corde à piano coudée  de 6 mm, comme sur les grandeurs ( photo N° 12). Quelle machine, quel « look » vraiment du beau matériel, le prix se fait vite oublier dès que l’on voit le résultat, on n’est vraiment pas déçu et la qualité est au rendez-vous.

photo N° 8
photo N° 9
photo N° 11
photo N° 10

On redémonte la « bête » en prenant soin de bien replacer l’ensemble à sa place dans le carton. Ce n’ai pas tout çà, mais es-ce qu’il rentre dans la caisse de toit ? Et bien non, tout au moins pas avec son carton car je souhaite le conserver  pour de futurs  transports car il est très bien caler dedans. Il a fallu que je le rentre à l’intérieur  du véhicule et le retour c’est fait avec des images plein la tête et pour cause.

photo N° 12

Arrivé à la maison je le sort de sa boite pour un petit inventaire avec  Les dimensions / poids :


1er tronçon G ; 1883 g                    dièdre : 4.5 °                               longueur : 970 / 830 m 
1er tronçon D : 1844 g                     cordes : 280 / 245 / 200
% Volets : Emplanture 16 % / cassure 20 % / 14.4 % à la fin
Aérofreins : 430 mm monté d’origine 
Rallonge 6 m G : 496 g   dièdre : 3 ° au départ et  5° ensuite         longueur : 670 / 410 mm
Rallonge 6 m D : 491 g  cordes : 200 / 150 / 95 -  clé CAP de 10 mm / 124 g – (Carbone  30 g)
% Volets/ailerons : 14.4 % emplanture et 21.70 % saumon – roue de 32 mm
Oreille G : 14 g                  Dièdre : 100°                                                Hauteur : 118 mm          
Oreille D : 14 g                   cordes : 64 / 26
Dérive : 106 g                    cordes : 130 / 78                                          Hauteur : 410 mm
Stabilisateur : 233 g      cordes : 180 / 100                                              longueur : 840 mm
% Volet : 29 % au centre et 3.5 % au saumon
Fuselage : 3200 g  - sans le volet de dérive, longueur 2050 mm
Train rentrant d’origine roue de 95 et roue arrière de 55 mm                                                  
Accastillage : 132 g
 s/total : 8529 g


Une fois le planeur  terminé et prêt à voler
Radio interne : 660 g (servos, interrupteur, fils et récepteur)
Accus (moteur 767 g, réception 192 g X 2)
Pilote 312 g et plomb de centrage 317 g
 Planeur avec clés acier 10.969 kg  soit  87.75 g/dm²
Planeur  avec clés carbone 10.781 kg  soit 86.25 g/dm²


 Ce qui est peu pour un 6 m, on est plus habitué au dessus de 100g/dm²

ensemble radio prévu pour l'interieur
photo N° 20

Les ailes : Comme on à  pu le lire précédemment, il  ne « reste » que la radio à y installer  à faire avec précision, n’oubliez pas que c’et un 6 m et que les contraintes en vol sont plus importante à ce niveau, donc soigner la fixation des servos dans les ailes, auparavant je cale les guignols des servos d’ailerons décalés d’un cran vers le bord d’attaque, les servos des volets intermédiaire au neutre et  ceux des volets primaire décalés d’un cran vers le bord de fuite, ceci permet  d’avoir  en premier un parallélogramme qui fonctionne très bien vu l’angle des support noyés dans la résine sur tout les volets de l’aile, ainsi que  plus de débattements vers le haut pour les ailerons et vers le bas pour les volets d’emplanture sollicités à chaque atterrissage. Les AF sont montés d’origine, bien chapeautés et très doux au fonctionnement.
Les prises sont des fiches Multiplex (ou Graupner) à 6 broches verte ou rouge, une male et une femelle pour éviter de se tromper en les branchant, branchez 2 servos par prise ( photo N° 20), les fils sont de taille supérieur au fil de servo ordinaire car il y a de longueur et ceci évite un peu les pertes de puissance, ceux-ci seront tendus et collés avec des points et un pistolet à colle chaude pour éviter qu’ils se promène lors des vols et surtout risque de se dessouder aux prises.  Bien vérifié les neutres en branchant les servos avant fixation car une fois en place on y touche plus, plutôt que de les fixer avec tout un système qui existe dans le commerce et qui as moins de surface de collage, je préfère coller les servos à l’époxy rapide rallongée avec du micro ballon en appuyant très  légèrement dessus, cela forme un petit congé autour qui empêche le servo de bouger en tournant, pour les décoller au cas où, compte tenu que les servos sont en matière plastique légèrement grasse, il suffit avec un tourne vis courbé de tirer dessus et il se décolle en laissant une empreinte impeccable.

Le Montage.

Il est très rare avec des servos de très bonne qualité, comme ceux qui équipent  le mien, d’avoir des soucis de fonctionnement  si on respecte les voltages précisez sur la notice de chacun et s’il n’y a pas eu de crash.

Les guignols en laiton des ailerons, volets sont fournis, à visser à fond de manière à cacher tout le pas de vis pour obtenir les bons débattements (il faut raccourcir les pas de vis sur certain pour ne pas marquer la peau de l’extrados) et sont très bien placés avec le calcul qu’il faut pour  supprimer le fluttage dû à des fixations mal calculées, les chapes en plastique sont de très bonne qualité et largement suffisante pour assurer leurs rôles, elles ont aussi l’avantage par rapport aux chapes conventionnelles c’est de faire fusible ou cas ou !

photo N° 13
photo N° 14

Fuselage : Le plus gros morceau du kit, il en impose par son volume, tout comme les ailes il est  très bien réalisé, le plan de joint est  très propre. Je vous conseille de le faire en dernier car il n’est pas possible de changer quoi que ce soit sur le reste du kit pour le centrage, une fois le planeur monté, déposer a l’avant du fuseau tous les éléments restant à installer pour essayer de mettre le moins de plomb possible. Pour enlever la verrière, ( photo N° 13) ouvrir la petite fenêtre déjà en place et fonctionnelle, ensuite bien la retenir pour ne pas forcer les charnières (prévoyez par la suite d’y mettre un fil de retient), enlever les agrafes sur le tissus bleu côté articulation pour accéder  aux cordes à piano qui la verrouille ( photo N° 14). Ensuite dévisser la partie compteur, la partie fond du siège, le dossier se soulève vers le haut. L’installation du récepteur, du servo de crochet ensuite la platine pour réceptionner les trois accus. Plutôt que de mettre 770 g de plomb en plus des 317 g «  quand même ! », j’ai préférer pour plusieurs raison évoqués plus loin y rajouter un accu du même poids pour la motorisation. Les 3 accus sont prisonniers en longueur et fixés avec des bandes «  velcro » Emcotec qui sont de très bonne qualité. Ne pas oublier également de collé par points les fils qui alimentent les servos de dérive et profondeur toujours  bien tendus avec de la colle chaude. Chacun fera à sa guise concernant l’installation dans le fuseau mais en tenant bien compte qu’il faut en en mettre un maximum le plus proche du nez  à cause du bras de levier avant assez court. Lisez  la première partie du paragraphe « en vol » pour corriger tout de suite le Vé longitudinal trop important pour le profil  HQ, autant le faire maintenant, simple à faire mettre la cale correspondante sur le BA, résine ( rapide ou pas) plus micro ballon, scotcher l’intrados du stabilo à l’endroit ou il porte cela  servira de démoulant et fixé ce dernier avec les vis en les serrant bien, enlever l’excédent et  l’empreinte se fera toute seule.

Stabilisateur : ( photo N° 15) Comme il est préconisé sur le CD fourni, hormis la fixation du servos réalisé surtout sans jeu, le reste est bien prévu, j’ai dégagé très légèrement d’un millimètre au dessus de la fixation à boule fixée sur le volet  ( photo N° 21), car je trouve que ceci passe trop juste et pour brancher la chape à boule ou  la débrancher c’était trop difficile.

photo N°15
photo N° 21

Dérive :  Partie délicate, bien fixer après plusieurs essais le servos, respecter à la lettre les dimensions du guignol de servo donnée sur le CD et surtout mettre une protection à l’intérieur pour la roue ( faite avec une chemise en plastique) (photos N° 16), car les projections d’eau lors des vols matinaux ne manquerons pas d’altérer ce dernier qui as la tête en bas et qui se trouve à 5 mm  ( photo N° 17). D’ailleurs il est préférable de changer la roue, car  celle d’origine s’écrase sous le poids du planeur et ne tourne plus.


Crochet : Rien n’est prévu (dommage à ce niveau) donc j’ai acheté un crochet de bonne facture pour grand planeur, coller avec de la résine époxy et fibre broyée, relié a un servos fixé se trouvant sous les compteurs (le plus proche possible) pour éviter le flambage.

photo N° 16
photo N° 17

Train d’atterrissage : Comme indiqué dans  les équipements, il est monté d’origine, il suffit de dévisser les 2 BTR situées à l’avant du train pour le sortir, ensuite commence  une petite partie de
« plaisir » car fixer le servo ou il doit-être relate plus de l’énervement que de la solidité qui plus est qu’il n’est fixé que sur deux vis, j’ai rajouté un « rilsan » pour bien le maintenir. Il faut dire que la conception du train n’est pas faite arranger les choses sans parler du manque  d’épaisseur du produit utilisé, l’avenir m’a vite prouvé que j’avais raison et  malgré des atterrissages correct,  il à fini par se tordre mais pas de plaisir surtout pour pilote ! En effet au bout d’une dizaine d’attéros, je l’ai changé pour un Féma, 100 g plus lourd mais quel confort et quelle solidité, surtout mieux amorti que l’original. Donc  à vous de voir ! On peut également y mettre une protection ( photo N° 22). ( photo N° 23) ( photo N° 24) ( photo N° 26)    

photo N° 22
photo N° 23
photo N° 24
photo N° 26

Electrification :  Conte tenu du poids à ajouter devant pour le centrage et pour plusieurs autres raisons, voler seul ou sans vent sur notre terrain, j’ai adapté un pylône Shambeck EMA 1000 W qui as le gros avantage de se monter ou démonter en 30 secondes et ne pénalise le planeur que de 345 g supplémentaire presqu’au centre de gravité , l’accus lipo de propulsion en 6 s en 5000 mA ainsi que les deux accus de réception en 2 S, 3300 mA me servant de lest avant avec les 317 g de plomb soit un total de 1468 g. L’avantage est que je peu décoller tout seul, la puissance est suffisante et au bout de 30 m le planeur se soulage et prends sa pente de montée, du sol il faut 60 secondes pour être à 200 m c’est honorable et largement suffisant. ( photo N° 27)

photo N° 27

Réglages des Aérofreins : Plusieurs écoles à ce sujet, je vous explique la mienne qui me permet de ne pas mettre en péril mon planeur lors de ces manœuvres délicates surtout avec un grand planeur. Si votre radio le permet, sur le manche et des AF, je considère 2 fonctions :


La première moitié : descente des volets d’atterrissage (ceux qui se trouvent à l’emplanture) avec réglage à travers le trim des AF comme  « prise en compte »  des volets et en fonction du vent, plus il y a du vent moins on met de volet. Trim en haut pas de volets, trim en bas les volets sont sortis au maxi. Une correction au volet du stab de 1 à 3 mm à piquer en fonction des volets (mini – maxi)


La deuxième moitié : Toujours les volets en bas ou fonction du réglage du trim correspondant, les Aérofrein sortent, pas de correction au stab pour les AF.
L’avantage de ce système est que si vous êtes trop court, on rentre les AF (moitié du manche) sans renter les volets, il est certain que si vous renter les volets d’atterrissage pendant cette phase, le planeur décroche, de plus si le vent est de l’ordre de 20 km/h vous ne descendez pas les volets (sur le trim), les Aérofreins suffiront largement.

Réglages des volets ailerons : Il est très important de régler ceux-ci  avec très grand soin, un grand allongement ne tourne pas aussi bien qu’un autre, pour se faire on procède comme indiqué des les débattements  de manière à « vriller » les volets ailerons, plus on va vers le saumon, plus ils montent vers le haut et vers le bas c’est tout  le contraire.

Vol thermique : On abaisse les volets : ailerons 2 mm,  volet centraux 3 mm et volets d’emplanture 4 mm, pour éviter d’augmenter trop  la portance en bout d’aile.


Atterrissage : les volets d’emplanture descendent en fonction du vent de face (réglage du trim d’AF) ensuite on fignole avec les AF si besoin est.


Conclusions : Ce modèle tout plastique  est très proche de la perfection dommage que des petits détails comme, AF montés à l’envers sur le mien (corrigé depuis sur les autre modèles), train faible, roue arrière qui s’écrase, Vé longitudinal trop important et articulation de la verrière faible, viennent  ternir cette perfection. Etant prévenu  vous saurez aisément palier à ces petits détails qui se font vite oublier en comparaison de la solidité de ce planeur.


Plusieurs processeurs de cette merveilleuse machine m’ont demandés mes réglages, depuis ils se régalent, volent sans stress et surtout sans appréhension, alors essayez les sur une autre mémoire de votre émetteur,  si ils ne  vous conviennent pas effacez les, par contre si ils vous conviennent mieux que les vôtres  gardez les  et effacez les vôtres, je n’ai pas la science infuse ni la prétention de tout connaitre, mais mes 40 années de modélisme mon permis d’acquérir  une chose très importante, l’expérience. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaire, n’hésitez pas à m’envoyer un mail, je vous répondrais.


Au regard de la concurrence ce planeur à un excellent  rapport qualité/prix. Le Ventus 2 CX est  merveilleux planeur, superbe voilier, facile à transporter du fait de ses ailes en  quatre morceaux, celui qu’on attendait depuis longtemps, très facile à prendre en mains pour peu qu’elles soit un peu habituées , cela pourrait même être votre premier très grand planeur , je ne peut que vous le conseiller, depuis qu’il est dans ma panoplie, les autres lui font la tête de voir sortir aussi souvent, il faut dire que je me régale avec et les pilotes à qui je l’ai prêté avaient beaucoup de mal à me le rendre.  C’est peut-être une prémonition ? Mon chien qui 7 ans s’appelle déjà  Ventus !


Le petit bonhomme rouge à été très très gentils avec moi, l’aurais-je mérité ?

En version 5 m

En  vol :


La prise en main est très bonne, mon Ventus à déjà une soixantaine de vol et lors des premiers essais je me suis rendu contre que le Vé longitudinal n’était pas bon, il ralentissait trop à la sorti des virages, après avoir effectué les mesures  il s’avère qu’il à 2° 3' d’incidence ce qui est trop pour se genre de profil le HQ, j’ai donc mis une cale sous le stabilisateur au bord d’attaque de 1,5 mm pour ramener le Vé à 1° 3', à ce moment là le planeur c’est comme »libéré » étant beaucoup plus performant  dans les thermiques et surtout lors des atterrissages, il n’à plus tendance à décrocher par manque de vitesse.


Le centrage est correct en ce qui me concerne c'est-à-dire à 108 mm du bord d’attaque à l’emplanture et correspond bien avec le Vé indiqué ci dessus, je trouve que  bien ceci soit plus simple pour la majorité des modélistes, que c’est une hérésie de centrer un planeur à l'emplanture et non pas sur la corde moyenne qui est beaucoup plus précis du fait que l’on ne s’occupe plus de la flèche avant ou arrière.
Une fois tout ceci vu, passons aux vols proprement dit : C’est un planeur que l’on peut appeler d’exception car dans tout les domaines hormis la voltige qui n’ai pas sa vocation première, il excelle, les transitions sont nettes et précises, les thermiques sont visible grâce à son attitude dès qu’il rentre dedans, ensuite on « balance » les ailes suivi de la dérive en lâchant les ailerons et c’est parti pour plusieurs tours de spirales, rien à s’occuper à part la profondeur,  la dérive restant en place, c’est un régal d’une facilité de pilotage surprenante, je suis souvent de fois encore en vol alors que les copains ont déjà atterris, le plus difficile si l’on peut dire, serait plutôt de descendre, mais les AF avec les volets sont d'une efficacité redoutable .


J’ai également essayé ce planeur sans les ailettes, il est moins agréable cherchant d’avantage à sortir d’une ligne droite, donc c’est quand même  un plus de les laisser ne serais-ce que pour la beauté.


L’atterrissage si on à bien respecté son circuit préalablement vu dans sa tête est très facile, toutefois ne pas oublier qu’il y a 11 kg à freiner, donc le conseil que je donne, si je puis me le permettre, est de le présenter à 100 m de distance  entre  20 et 25 mètres  d’altitude et fignoler la descente avec  les Aérofreins. J’ai pour habitude de me positionner légèrement en travers par rapport à la piste de manière à bien visualiser la vitesse pour le final, il est très difficile étant en face de voir cette vitesse nécessaire pour éviter le décrochage.


La version 5 m est très agréable également, beaucoup plus vivante et plus acrobatique, le bras de levier arrière correspond d’avantage à cette version que sur celle en 6 m ou il lui faudrait 17 cm de plus en bras de levier arrière, donc le mieux est de se payer les rallonges de 5 m en plus, ceci vous permettra d’avoir deux planeurs différents pour une somme supplémentaire modique à comparer du prix du kit entier.

Anecdote :

Lors d’un vol  musclé en version 5 m, j’effectue un tonneau  et vois la verrière  partir vivre sa vie seule… Atterrissage immédiat sans soucis, récupération de la verrière cassée et je m’aperçois qu’en fait malgré que cette dernière était bien verrouillée, que les charnières avaient lâchées. Effectivement après examen le tube servant de charnière est placé à 1 mm du bord, donc pas de fatalité c’est bien une faiblesse et j’en ai profité pour  commande une autre verrière chez Ulmer  plus épaisse en lexan.

A  Revoir
- Manque le crochet de remorquage
- Train trop faible
- Ouverture verrière fragile
- Roue arrière à changer
- Vé longitudinal à diminuer