La vie et les turbitudes d'un stork 2 pro.

Acheté d’occasion à un charmant garçon qui as même pris soin de me l’apporté jusqu’au bord d’une pente, j’avais juste à mettre mon récepteur et il à volé tout de suite.
Après l’avoir réglé à ma main, je le laisse vierge de toute motorisation compte tenu qu’il était prévu pour faire des trous, mais surtout les remonter.
Depuis maintenant plus de 5 années c’est que du bonheur, j’arrive à le remonter du trou 90 fois sur 100 et ceci malgré la profondeur, qui peut aller de 300 m à plus du kilomètre de profondeur et autant concernant la distance.
La gloire viens surtout qu’il vole à merveille, qu’il est en plus bien réglé, que je n’ai aucune appréhension de le voir descendre, cela devient un jeu pour moi, et sur plusieurs pentes  en France.

Les images sont en images survolées, donc il suffit d'y mettre la souris pour q'elles change.

Certes il en fait des trous mais comme je vous le disais plus haut il en à surtout plus remonté, évidement c’est « facile » avec une machine comme cela ! Me diriez vous? Mais croyez vous qu’il n’y que le planeur qui doit-être bon ? A mon avis les deux ne forme qu’un et dirais même que le planeur y est pour 40 % et le reste c’est le pilote qui fait le reste.

le réglage en fonction de ce qu’il recherche, l’étude du sol ou il va voler, la connaissance des thermiques en fonction de la couleur, de la matière, de l’ensoleillement , de l’heure à laquelle on vole et pour finir de l’envie de descendre plus bas pour pouvoir remonter.

Certain s pourraient dire « il n’est pas beau », dans un sens c’est vrai, mais ce que je recherche dans se style de planeur est l’efficacité, et pour ceci  il est très efficace, plusieurs modélistes ont pu en témoignes lors de descente de folie, et récemment à la Banne d’Ordanche ou j’ai pu effectuer une remonté de 1200 m devant plusieurs témoins, donc cela est possible et ce n’ai pas le seul cas.

 

Maintenant je vais vous narrer le contraire, parce dans les 100% il reste les 10 % , que l’on évite d’en parler, et bien pas moi car je penses que cela fait parti du jeu et que l’on doit l’accepter comme cela.


En effet lors d’une après midi relativement faible et non lumineuse, c'est-à-dire avec une couverture nuageuse qui laissait présager qu’il allait se passer quelque chose, sur une de mes pentes favorites, après une première remontée du trou avec un posé en haut, un rayon de soleil se « pointant au loin » me laissa pensez qu’il aura tendance à venir vers nous, que nénies, une fois lancé le Stork, la descente fût longue et sans beaucoup d’espoir malgré mes essais à droite, à gauche, au près, au loin, je me rendait bien compte que cette fois-ci cela allait nous faire un « beau » trou.


Donc je me préparais à faire mon final ayant choisi un champ qui s’y prêtait et qui en plus remontait légèrement, donc comme le soleil était complément absent, je ne pouvais me fier en fonction de l’ombre  de la hauteur à laquelle il était, Bien obligé de prendre cette fameuse décision que tant de pilotes redoutent, j’ envoyait le planeur le plus bas possible, ensuite un demi tour et j’annonce : AF sortis .

Et là le copain qui était avec moi me dit, il va jamais remonter tout le champ car il est très bas, je lui répondu que ce n’était pas grave car j’estimais sa longueur à environ 200 m de plus il y avait une ligne électrique qui le traversait en son milieu donc il fallait absolument passer en dessous, et  déjà 40 secondes de passées et le planeur tout AF sorti suivait la trajectoire prévue.

Voyant le début de la forêt arrivée et connaissant le masquage qu’il y à en 2.4 Ghz, j’ai fait légèrement bifurquer le planeur vers la droite afin de le voir jusqu’au bout.

Le planeur ne devait pas dépasser la ligne qui relie les deux forêts, mais c’est là que commence  la galère, l’impensable, il à dépassé cette ligne, donc mon émetteur m’annonce « Perte de signal, Perte de signal … » et j’ai bien compris qu’en dépassant cette ligne le masquage avec l’émetteur était inévitable.
Donc notre pensée était qu’il avait donc été masqué, il se trouverait donc de l’autre coté de cette ligne (coté droit) et nous entreprirent d’aller sur place pour y voir de plus près.
Nous l’avons cherché plus de 2 heures sans succès et du fait de l’heure ils nous faillaient rentrés sans lui…Snif. Snif. Snif.

Le lendemain matin j’étais sur place avec mon « Galène » équipé d’une caméra « Mobius »et j’ai effectué des aller et retour au dessus de la zone en question, ensuite dans l(autre sens afin de croiser et de me permettre de prendre des repères, 20 minutes de film à exploiter à la maison.
Impatient de regarder les résultats, je les ai regardé 2 fois sans l’ombre d’un doute, je devais me rendre à l’évidence pas de planeur vu du ciel. Vers les midi un texto de David me demandant ou je compte aller voler cet après midi et je lui raconte mon histoire, qui aussitôt me dit, nous allons y retourné et chercher encore.

Arrivé vers 14hoo je lui explique vu d’en haut la situation et dans la foulée nous voici redescendus dans ce « fameux champs, lieu de mes turpitudes. Comme indiqué sur la première carte GPS sur la droite de la ligne orange devrait être  le lieu d’atterrissage du Stork. Donc après une élaboration de la future recherche nous décidons donc  de faire des allers et retours dans cette partie assez près l’un de l’autre de manière a ne pas louper le planeur.
Après 1 heure passe dedans, il fallait bien que l’on se rende à l’évidence il n’était pas là sinon ont l’aurait vu. Donc je décidai de recommencé un vol avec le Galène et sa caméra en agrandissant la zone de recherche en  élargissant au cas où !

Déjà 20 minute de vol en survolant les arbres au alentour, pendant ce temps là David planté au milieu du champ avec sa paire de jumelles fait un tour sur lui-même pour chercher au bord des bois et d’un seul coup j’entends, « Tu peux te posé j’ai trouvé le planeur » atterrissage du Galène en urgence, pressé de voir ce que je venais d’entendre, pendant ce temps là David est resté sur place pour me le montrer aux jumelles.


Effectivement on le voyait très bien mais du tout ou l’on croyait, car une fois que l’émetteur m’a annoncé « signal perdu » je croyais que c’était parce qu’il était masqué, mais le planeur avais continué en tournant légèrement à droite pendant 253 m pour finir pendu dans les buissons avec une aile qui dépassait, je n’en croyais pas mes yeux, je me demandait si cela n’était une vision a force d’espérer.


Comme l’indique cette carte GPS il était bien là, nous n’avions plus qu’a aller le chercher en demandant l’autorisation au propriétaire.

Comme on peut le voir sur ces photos en images survolées, il avait bien raison David, mon sauveur, l’homme qui va me permette  de continuer a « m’éclater avec cette machine », celui qui avec la providence à guider ses jumelles a cet endroit tout en regardant au loin comme si par hasard il ne serait allé dans ce coin, un très grand MERCI pour plusieurs choses, en premier l’envie de venir me donner un coup de main pour cette recherche, en second pour ta ténacité pendant ce travail fastidieux et pour tout ce que tu entreprends, et enfin pour les mêmes valeur que moi .


D’ailleurs tu n’es pas le seul dans ce cas, mais aujourd’hui tu étais là, présent et j’ai vu et compris que l’amitié était quelque chose de très fort et je suis très content de t’aider à progresser dans ton loisir.


L’avantage est que l’on peut choisir ses amis, je ne pense pas mettre trompé envers toi.


Merci DAVID pour ces purs moments de bonheur.