Il y a plusieurs sortes de vols
mais avant de les définir
commençons par le début
période difficile, oh ! combien prenante
qui envahit vos nuits et vous vide vos poches !
Le plus sûr est de commencer dans un club
Prendre un modèle de début (en Epp) qui résistera aux maltraitances du débutant et qui vous mettra en confiance.
De plus ces modèles volent souvent lentement donc plus de temps pour réagir. Surtout piloter le plus souvent possible.
Ensuite passer à un planeur d'une envergure moyenne, pas trop rapide et pas trop lourd.
Le vol dynamique
Ce vol est très intéressant car il facilite le pilotage ,le vent qui remonte la pente devient un moteur, mais il augmente la tension et le risque lors de l'atterrissage.
L'avantage de ce vol est de permettre de faire de la voltige près de soi avec une relative sécurité.
Attention à ne pas "passer" derrière vous, les rouleaux vous y attendent et ils ne sont pas gentils !
Le vol thermodynamique
Ce vol pourrait paraître un mélange de dynamique et de thermique, mais en fait, il serait plutôt thermique avec une accélération du vent.
Il a le désagrément de "cisailler" les thermiques et l'on a beaucoup de mal à les enrouler.
Certes ce n'est pas le préféré de tous les pilotes, hormis en combat avec des ailes, mais comme on n'a pas le choix, il faut faire avec.
Néanmoins les atterrissages restent hasardeux, compte tenu des rafales.
Le vol thermique
C'est le plus difficile de tous, car non seulement il faut "détecter" le thermique appelé vulgairement "une pompe" ou "bulle"; mais en plus il faut s'avoir rester à l'intérieur.
Cela s'appelle "enrouler",encore faut-il le faire dans le bon sens il suffit d'observer les rapaces, souvent ils changent de sens de rotation pour mieux se replacer à l'intérieur.
C'est le vol que je préfère, celui où il y a le plus de recherche et le plus de risque également car si on ne trouve pas la "bulle" on ne peut pas remonter.
Le risque d'une casse lorsque l'on fait un "trou" est grand.
Qu'est-ce qu'un thermique ?
A la base c'est une masse d'air qui se réchauffe en se chargeant d'humidité, en passant sur "une ville" ou une "zone de couleur claire" ( un champ de colza en fleurs ), ( un champ de blé mûr) .....etc.
La température de cette masse peut être de 3 à 10 ° supérieur au reste de l'air qui l'environne, il suffit d'un buisson, d'une haie ou d'une aspérité pour que cette masse décolle du sol.
A ce moment là elle devient un thermique et monte à la vitesse de 3 à 12 m seconde, elle se refroidit de 1 ° tous les 100m, mais comme l'air qui l'environne àce moment là est plus froid, il continue de monter entre 2000 et 4000 m suivant la puissance.
L'humidité contenue dans ce thermique se condense et celà s'appelle un nuage !
comment dédecter une pompe ?
Eh bien! c'est plus facile qu'il n'y parait ! Le plus difficile est l'observation .C'est vrai être assis en regardant les arbres en dessous pendant que les autres volent, ce n'est pas si simple !
Reprenons notre arbre qui se trouve en contre bas,à disons 200 m,( je sais il faut une bonne vue) donc cet arbre il suffit de ne pas le quitter des yeux.
Quand les feuilles de l'arbre ne bougent pas, c'est que le thermique est dessus, dès le premier frémissement c'est l'avant signe du décrochage de la bulle, et quelques secondes plus tard (de 2 à 15 celà dépend des jours) le 2 ème frémissement beaucoup plus important est le signe que la bulle est partie et que l'air froid l'a remplacé en faisant bouger les feuilles.
Le vol électrique
Quand il n'y a pas de conditions météo, le planeur électrique est une bonne idée, car il arrive souvent que les conditions s'inversent à une autre altitude.
Celà permet de "sauver" une journée et pour des photos c'est l'idéal car on peut monter à 300 - 400 m facilement.
De plus celà rassure le pilote de savoir qu'il peut à chaque moment remonter.
Conclusion : il ne faut pas attendre que le vent se lève pour lancer son planeur car c'est une "dégueulante"